LES ORGANES DES SENS

Les cétacés ont la peau sensible. Leur derme capte les ondes de pression de turbulences et se déforme pour mieux faire glisser le corps dans l'eau. Ils se grattent avec volupté aux bâteaux ou aux rochers. Ils se frottent les uns aux autres. Ils aiment qu'on leur caresse le museau. Leurs battoirs sont bien innervés ; les mères s'en servent pour câliner bébé. Leurs Leurs mâchoires sont garnies de capteurs de vibrations et de pressions qui leur permettent d'estimer leur vitesse et celle des courants. Le pourtour de leur évent est, lui aussi, farci de capteurs grâce auxquels, avant même de crever la surface ils savent qu'ils vont émerger et commencent de souffler. Chez les cétacés, la gustation reste bonne ; la langue est garnie de chimiorécepteurs analogues à nos fossettes et à nos papilles. Un dauphin à qui l'on donne un poisson avarié le crache avec mépris.
L'oeil s'insére juste au dessus de la commissure des lèvres, près de l'épaule. Il est petit quasi atrophié. L'organe est brodé de deux paupières raides, sans cils, riche en tissus adipeux la supérieure garde de grosses glandes d'une humeur mucilagineuse qui préserve la cornée de l'action irritante de l'eau de mer. au sec le dauphin à toujours l'air de pleurer.
Les cétacés communiquent par ultrasons. Ils perçoivent les sons qui se propagent dans l'atmosphère. Ils mettent surtout à profit le fait que l'eau transmet les ondes acoustiquent 5 fois plus vite que l'air. Et plus loin. Ils n'ont pas d'oreille externe. La collecte des sons est assurée par les os du crâne et par les dépôts de graisse fine qui garnissent les deux mâchoires inférieure. L'orifice auditif s'ouvre peu en arrière de l'oeil. Grâce à l'envoi d'ultrason le cétacé photographie le paysage et sait même la texture de la roche et des végétaux.