mercredi 29 octobre 2008
LE SUICIDE
Le dauphin se jette à la côte obstinément.
Luisant, pathétique, les yeux remplis de "larmes", attiré par le rivage comme un aimant : il y mourra déshydraté, étouffé sous son propre poids. Rien ni personne n'empêchera ce "suicide".
Certains animaux s'échouent, porté par les courants : ils étaient déjà morts en mer de vieillesse, de maladie, d'accident.
Parmi ceux qui finissent sur le rivage certains souffrent d'empoisonnements dû, à des pollutions : marées noires, rejets domestiques, industriel et agricole, "cocktail" fatal de métaux lourds, d'acides, de p.c.b, de pesticides.
On soupçonne aussi les nuisances sonores de jouer un rôle majeur. Le bruit des bateaux, ajouté à celui des milliers de sonar qui sondent l'océan pertubent le système d'écholocation.
Les cétacés qui meurent sur les côtes sont souvent affaiblis par des parasites.
La structure et la hiérarchie du troupeau sont fortes, centrées sur un grand mâle dominant ou une femelle dominante.
si le leader s'échoue, le groupe entier suit.
Les cétacés descendent des mammifères terrestres, puis amphibie.
Effrayés ou blessés, ces derniers se réfugient d'instinct sur la terre ferme.
Inquiets ou malades, les dauphins auraient le réflexe de se précipiter à l'abri sur une plage.
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